samedi 23 decembre 2017 par APA

Bouaké (Côte d'Ivoire) - Près de 85% des usagers cyclistes de Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne ?'ne comprennent pas le langage de la route'', a révélé, jeudi, le Directeur régional des transports de Gbêkê, Brahima Sako.

M. Sako s'exprimait en marge de la journée de sensibilisation sur les méfaits de l'alcool, la drogue et autres excitant dans la conduite automobile dans la ville de Bouaké, co-organisée par l'Organisation non gouvernementale (ONG) la discipline routière et la direction régionale des transports de Gbêkê.

?'Les motos sont beaucoup impliquées dans les accidents de la circulation à Bouaké'' a expliqué M. Sako à la presse. Cette situation s'explique selon lui par une analyse simple.

?'On n'a pas besoin de passer à l'auto-école pour s'acheter une moto'', a-t-il fait remarquer, ajoutant que ?'dès que les gens achètent une moto ils l'utilisent automatiquement. Ils utilisent la voie publique qui obéit à une certaine réglementation, surtout le code de la route qui est un apprentissage du langage de la route et de son application sur la voie publique''.

Aujourd'hui, a ensuite souligné l'expert en sécurité routière, ?'on a près de 85% des usagers cyclistes qui ne comprennent même pas ce langage que leur offre la route''.

Pour le Directeur régional des transports de Bouaké, cette problématique ne trouvera de réponses adéquates qu'à travers l'organisation ?'de campagnes de sensibilisation des usagers de la route et du renforcement des capacités au niveau des auto-écoles sur la méthodologie de l'enseignement''.

CK/ls