samedi 24 juin 2017 par L'intelligent d'Abidjan

Le ministère des Eaux et Forêts a organisé le jeudi 15 juin 2017 au sein de son cabinet, sis, à Abidjan-Plateau, un petit-déjeuner de presse pour évoquer la question de la législation avec les parties prenantes du processus de l'Accord de partenariat volontaire et du projet de renforcement des capacités de la société dans l'Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux (APV/FLEGT).
Selon le Capitaine Sylla chargé du rapport des affaires extérieures du ministère des eaux et forêts, la Côte d'Ivoire s'est engagée depuis 2013, dans le processus l'APV/FLEGT dont l'objectif est d'améliorer sa gouvernance forestière et d'assurer la légalité de tous les bois qui sont produits dans le pays. Et ce, conformément à cet accord qui veut que la Côte d'Ivoire implique les parties prenantes dans la gouvernance forestière dans toutes les négociations. Il s'agit bien de l'administration, de la société civile, la chefferie traditionnelle et le secteur privé de sorte à aboutir à un accord applicable. Le but de cet accord de partenariat volontaire est de s'assurer que les bois et produits-bois originaires d'un pays-partenaire et destinés au marché de l'Union européenne (UE) soient bien conformes aux lois de ce pays. Celles-ci s'inscrivent dans le but d'améliorer sa gouvernance forestière, prépare une législation avec les parties prenantes du processus de l'APV/FLEGT. C'est donc dans ce cadre que le Capitaine Sylla, accompagné du directeur régional des Eaux et Forêts de Séguéla, du Commandant Venance Otchoumou Ehouman et du directeur de cabinet dudit ministère, Claude Soro Doplé, ont entretenu la presse. Cette rencontre qui se déroulait dans le cadre du 5e rendez-vous des petit-déjeuners du ministère des Eaux et Forêts avait pour thème, Gouvernance forestière : La légalité, un levier de gestion durable de la forêt ivoirienne . Lors des débats, Soro Doplé a fait la communication suivante : dans la dégradation de la forêt ivoirienne, deux grandes options s'offrent à nous, assurer une gestion durable du patrimoine restant et également, asseoir des initiatives pour la reconstitution du couvert forestier. Et tout cela ne peut prospérer que dans un environnement de gestion saine, de gestion durable, assise sur des valeurs de gouvernance forestière qui sont la transparence, la participation au niveau de toutes les parties prenantes, la lutte contre la corruption pour garantir les devises de l'Etat . Et d'ajouter que Les défis à relever par le gouvernement dans la conduite du processus APV/FLEGT restent la nécessité d'un consensus entre les parties prenantes, la clarification d'un cadre légal, des systèmes de contrôle simplifiés et renforcés, la vérification de la conformité légale en matière de commerce, des mécanismes de requêtes et recours, la publication des informations et des comités conseils multipartites de suivi .

TAB avec DK