jeudi 24 aout 2017 par Fraternité Matin

À cette même période presque, l'année dernière, des rumeurs faisant état de carburants toxiques sur le marché africain en général avaient affolé les utilisateurs et usagers de la route. La polémique a ressurgi depuis trois ou quatre jours sur les réseaux sociaux et dans certains journaux locaux qui font état de la présence, en Côte d'Ivoire, de carburants hautement toxiques qui mettraient en danger la vie des citoyens.
Il n'y a rien de nouveau , a réagi, hier, la Société ivoirienne de raffinage (Sir) qui a le monopole de la distribution des produits pétroliers sur le marché ivoirien par la voix de son directeur général adjoint, Brunot Sirot. C'était au cours d'une conférence de presse conjointement animée avec le Directeur des ressources humaines et de l'administration, Soro Tiotioho.

L'enquête de l'Ong publique Eye à laquelle il est fait référence, date de septembre 2016 et les résultats de cette enquête avaient été diffusés à l'époque par plusieurs médias nationaux et internationaux , a fait observer d'emblée Brunot Sirot. Et de réaffirmer comme il l'avait fait à l'époque dans une interview accordée à Fraternité Matin, il avait déclaré que ni la Sir ni la Côte d'Ivoire ne sont concernées par un quelconque carburant toxique, si carburants toxiques il y a.

La Sir, au demeurant, fabrique des produits de bonne qualité , a-t-il enchaîné. L'essence et le gasoil sortis des usines de la Sir respectent et font même mieux que les spécifications des carburants fixées par décrets présidentiels, dont le dernier, en vigueur, date du 22 mars 2013.