jeudi 24 aout 2017 par Le Jour Plus

La réaction des services techniques de la mairie

Une semaine après la destruction du siège de la délégation pays du conseil des Echansons de France sis à Treichville ARRAS III, de nombreuses interrogations sur les véritables auteurs du casse ainsi que les raisons des aménagements qui s'opèrent à une vitesse vertigineuse sur le site rasé, continuent de fourmiller dans l'esprit des riverains. Les responsables de la délégation pays de la confrérie des Echansons de France ne savent plus à quels saints se vouer. A ce jour, les poteaux électriques ont subi un aménagement et l'orientation des réverbères, qui faisaient anciennement face à l'espace qui abrite le bâtiment litigieux, a, comme une girouette, changée de direction au gré de la force du vent du pouvoir administratif. Ce que nous ne comprenons pas nous voulons qu'on nous dise qui sont les véritables auteurs de ce casse ? Alors que la direction technique de la Mairie de Treichville auprès de qui on a dépêché un émissaire, prétend sans faille être l'ordonnateur des démolitions observées. Nous avons requis la police municipale pour effectuer le déguerpissement a déclaré le responsable des services techniques de la mairie. L'acquéreur du terrain litigieux, selon des sources, lui soutiendrait mordicus que l'ordre serait venu du Ministère de l'environnement, de la salubrité et du développement durable. Nous ne pouvons accepter de telles allégations, se sont insurgés les membres du conseil des Echansons. Aussi ont-ils interpellé le gouvernement et lancé un appel pressant au premier magistrat de la commune de Treichville à se pencher sur la question aux fins de situer les responsabilités pour le règne de la justice. J'invite instamment le Maire à venir instamment sur le terrain pour s'enquérir des réalités. Parce qu'il a des électeurs ici qui sont en difficulté. Et que tous les auteurs et co-auteurs des incidents soient mis à nue , a lancé l'Ambassadeur Koffi Jean Baptiste aux autorités des services et directions interpellés. Pour lui, qui continue d'être perplexe sur l'acquisition du terrain par le Sieur Traoré Soungalo, le Maire de ladite commune devra répondre des agissements de ses collaborateurs si rien n'est fait pour la réparation des torts causés aux uns et autres. Du moins, dans un Etat dit de droit, dans lesquels les actes de destruction manu militari ne devraient aucunement être le premier recours.
F N