mardi 26 decembre 2017 par Fraternité Matin

Le département de Sikensi baigne dans un climat délétère à cause de la récurrence des conflits liés à la chefferie traditionnelle.
Le village de Katadji a été, le 23 décembre, le théâtre d'une vive tension. En effet, des jeunes opposés aux forces de l'ordre, ont, dans la matinée, dressé, à l'entrée du village, un barrage pour empêcher l'installation du tout nouveau chef du village, Segui Gnamba Emmanuel. Selon eux, l'installation préfectorale a destitué, le 7 décembre, de manière arbitraire leur ancien chef,N'Guessan Mathieu, après l'avoir accusé de moralité douteuse, de manquement à l'autoritépréfectorale et de non respect des règles administratives

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Le préfet du département, Diaby Dao Aminata, à bord du véhicule du commissaire, a dû faire des détours, elle-même étant au volant, pour accéder à la place publique, le lieu de la cérémonie. Après avoir installé dans la précipitation le nouveau chef de Katadji, elle lui a remis son arrêté de nomination avant de s'en aller. Par la suite, deux groupes de jeunes du village se sont affrontés faisant parmi eux un blessé.


Un autre a été mis aux arrêts par la police. Le député Aboh Faustin, fils du village, rencontré, a déploré l'implication du préfet dans le choix des chefs Abidji et sa manière de les installer. En tant que représentant du peuple Abidji, il compte faire recours auprès des autorités compétentes et à la justice.


Par contre, le maire Essy Sahoré soutenant le préfet, a affirmé que Ségui Gnamba Emmanuel a été choisi par consensus par les chefs de familles et de terre dans le strict respect des us et coutumes. Pour lui, c'est parce que le préfet a été menacé par des villageois quelle a usé de cette stratégie pour installer le nouveau chef.


Par ailleurs, une crise secoue le village de Sahuyé. Le chef élu par la communauté villageoise, le 5 mars 2017, Diby Gnahoua Joseph, a expliqué que le préfet a contesté, le 6 décembre, à la place publique de Sahuyé, son autorité sous-prétexte que l'administration préfectorale n'a pas pris part à l'organisation des élections.


Les jeunes de la génération au pouvoir, mécontents, raconte-t-il, ont manifesté en dressant des barrages sur la voie principale. Poursuivant, la situation a dégénéré quand le préfet a annoncé, le 7 décembre, sur les ondes de la radio de Sikensi, la fermeture des écoles, du centre de santé et la prise d'un arrêté nommant définitivement le chef intérimaire Kassi Aby Jonas chef de Sahuyé qui avait refusé d'être candidat aux élections. Alors que c'est avec son consentement qu'elles ont eu lieu surtout que le village tenait à avoir absolument son chef.


Par ailleurs, une crise sécoue le village de Sahuyé. Le chef élu par la communauté villageoise, le 5 mars 2017, Diby Gnahoua Joseph, a expliqué que le préfet a contesté, le 6 décembre, à la place publique de Sahuyé, son autorité sous-prétexte que ladministration préfectorale na pas pris part à lorganisation des élections.


Les jeunes de la génération au pouvoir, mécontents, raconte-t-il, ont manifesté en dressant des barrages sur la voie principale. Poursuivant, la situation a dégénéré quand le préfet a annoncé, le 7 décembre, sur les ondes de la radio de Sikensi, la fermeture des écoles, du centre de santé et la prise dun arrêté nommant définitivement le chef intérimaire Kassi Aby Jonas chef de Sahuyé qui avait refusé dêtre candidat aux élections. Alors que cest avec son consentement quelles ont eu lieu surtout que le village tenait à avoir absolument son chef. ... suite de l'article sur Fraternité Matin