mardi 27 juin 2017 par Abidjan.net

Le séminaire international sur l'environnement qui se tiendra les 28, 29 et 30 août 2017 au Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan, va permettre à la Côte d'Ivoire de bénéficier de l'expertise canadienne en matière de gestion de matières résiduelles.
Pour conduire ces travaux de grande envergure autour du thème : Voir les choses autrement-Matières résiduelles, GES et changements climatiques : défis, opportunités et cas vécus au Canada applicables en Côte d'Ivoire , le prof François Lafortune (Ph.D.), Chargé de cours au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l'Université Sherbrooke, est arrivé à Abidjan le samedi 24 juin 2017.
C'est dans l'initiative du projet de lancement d'un Master en environnement conçu du partenariat entre l'Université Sherbrooke Canada et le Groupe 2IAE, qu'il y a eu cette manifestation d'intérêt pour présenter les solutions canadiennes relatives à l'environnement et au développement durable en Côte d'Ivoire.
Dans les faits, étant donné que la matière au niveau chimique (le plastique) demeure la même chose quel que soit le positionnement géographique sur la planète, dès lors que des solutions ont été trouvées au Canada, elles sont applicables partout.
Selon M. François Lafortune, l'enjeu premier de ce séminaire international est la sensibilisation à l'idée qu'il y a des solutions qui existent ailleurs au problème mondial du plastique. Ce qui peut être résolu à une petite échelle, c'est la création de PME dans le domaine du recyclage et la valorisation des matières premières. De petites entreprises qui ont obtenu du succès au Canada, qui engagent et développent beaucoup de richesse. Ça été fait ailleurs, on peut le faire ici a-t-il indiqué.
Après son passage à la chaine nationale de Télé (RTI) pour confirmer sa présence au séminaire international, il s'est prononcé sur le lien entre matières résiduelles et agriculture. Sa première constatation, c'est que les 2/3 des déchets résiduels en Côte d'Ivoire sont des matières organiques, des matières biodégradables qui pourraient servir au compostage. ?'Un potentiel considérable de matières résiduelles de sources résidentielles à valoriser en Côte d'Ivoire''. Ça commence à se faire au Québec, il y a une interdiction d'envoyer la matière organique dans les décharges. Ça ne sera même plus possible, il va falloir les composter. C'est une obligation a souligné M. François Lafortune.
Il faut impérativement être convaincu de cette nécessité de voir les choses autrement, à l'évidence de technologies innovantes qui existent pour réaliser ce compostage, qu'il a qualifié de transformation ?'contrôlée''.
L'idéal pour cet expert canadien de questions environnementales, c'est de donner un certain espoir d'amélioration à court terme, car des promoteurs qui ont des solutions ailleurs souhaiteraient s'implanter en Côte d'Ivoire. Et donc à la fin de ce séminaire, deux ou trois projets seront identifiés pour un suivi concret à brève échéance.
Ce séminaire international sur l'environnement offrira aux participants une belle opportunité de réseautage avec des institutions universitaires canadiennes par le truchement du Groupe 2IAE.
J. A.