lundi 28 aout 2017 par Notre Voie

L'ancien ministre et vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), le professeur Raymond Abouo N'Dori, a levé un coin de voile sur ses rapports avec Sangaré Abou Drahamane. Face aux militants du District du Zanzan, le mercredi 23 août dernier, à la résidence pillée de Pascal Affi N'Guessan à la Riviera-M'badon, Abouo N'Dori a parlé de ses rapports avec Sangaré Abou Drahamane.
Sangaré est mon ami. On lui tend toujours la main, a révélé le vice-président du Fpi. Il a poursuivi en rappelant : Sangaré et moi, on se connait depuis 1967. On est resté ensemble à Séguéla pendant 7 mois pour des raisons syndicales. Quand j'ai perdu mes parents, Sangaré est allé aux obsèques dans mon village à deux reprises. Mais le fait de refuser qu'on aille à Bodokro aux funérailles de sa mère, m'est resté à la gorge, a fait remarquer l'ancien président du Conseil général d'Agboville.
Le Pr Abouo N'Dori avance d'autres précisions sur ses liens avec Sangaré. J'étais son cardiologue et quand il était en prison à Katiola, c'est moi qui lui disais au téléphone ce qu'il devait faire par rapport à sa santé. Maintenant quand je l'appelle, il ne me répond plus au téléphone, a-t-il regretté.
Parlant de la question liée à la crise au Fpi, le vice-président du Fpi a relevé : Si Affi avait piétiné les textes, je ne serais pas avec lui parce que je ne suis pas les hommes, mais je suis les textes et les idées et je n'aime pas l'injustice, a-t-il souligné. Avant d'indiquer : J'étais étudiant en médecine quand j'ai commencé à écrire des statuts et règlements intérieurs. J'ai fait les textes du syndicat des agents et cadres supérieurs de la santé. On ne fait pas les statuts et règlements pour les juristes, mais on les fait pour les militants.
Sur le débat portant sur le non respect des textes, Pr Abouo N'Dori a été clair : Ce sont eux qui ont piétiné les textes. Ce n'est pas Affi qui a piétiné les textes parce que les textes donnent le droit au président du parti de nommer les membres du secrétariat général entre deux congrès.

Benjamin Koré