mercredi 28 juin 2017 par Politik Afrique

Prescription des médicaments : les bonnes pratiques , est le thème autour duquel s'est tenu ce mercredi 28 juin à Abidjan, la phase inaugurale des journées de sensibilisation des médecins prescripteurs à l'initiative de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).

Si la maxime populaire dit que la santé n'a pas de prix, il est important de s'assurer que les soins engagés soient efficaces et à coûts abordables. C'est ce que pense Pr Dié Kacou, professeur en Pharmacologie médicale. A ses confrères et la population qu'il a sensibilisée ce mercredi sur ce principe, il a signifié que la prescription des soins doit tenir compte des réalités financières des patients.
Le médicament c'est un bien de consommation. Aussi, on doit le payer en fonction de notre poche , soutient-il.

Selon l'universitaire, si la liberté de prescrire est un droit pour l'agent de santé, il y a cependant des contraintes à observer. A savoir qu'il faut notamment limiter la prescription à ce qui est nécessaire ou bien observer la plus stricte économie compatible avec la qualité, la sécurité et l'efficacité . Le conférencier Pr Dié Kacou déconseille par ailleurs à ses confrères de se défaire des prescriptions standards ou habituelles, et de procéder à des examens et analyses avant toute remise d'ordonnance, au risque de faire développer chez des patients des complications.

Le meilleur médicament est celui qu'on appelle médicament essentiel (ME), c'est-à-dire celui qui est efficace, adéquat, à dose et durée suffisante, sûr et à coût abordable , a indiqué Pr Dié Kacou qui fait la promotion du médicament générique dont il encourage l'achat. Car dit-il, le prix n'a rien à avoir avec la qualité . ... suite de l'article sur Politik Afrique

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