mercredi 30 aout 2017 par Jeune Afrique

Réputé premier rassemblement mondial en termes de participants, le pèlerinage de la Mecque a toujours fait saliver les organisateurs véreux. Cette année, c'est le Hajj de centaines d'Ivoiriens qui a été compromis

On connaissait les malandrins qualifiés de nés avant la honte , capables de métamorphoser les événements les plus sacrés en sources de revenus illicites, notamment les funérailles en festivals de pickpockets. À un stade supérieur règnent les même pas peur de Dieu . C'est ainsi que les pèlerinages aux lieux saints de La Mecque aiguisent à ce point les appétits que des États pourtant laïcs ne peuvent s'empêcher de glisser une phalange dans leur organisation.

L'édition ivoirienne du Hajj 2017, par exemple, a permis le départ de 4 200 pèlerins enregistrés au titre du très officiel contingent de l'État . Cette organisation n'interdit pas un contingent privé qui, cette année, dénombrait 1 620 voyageurs ; ... suite de l'article sur Jeune Afrique