mardi 11 juillet 2017 par Fraternité Matin

La Ligue professionnelle de football (Lpf) a gagné le pari de l'organisation du championnat national de Ligue 1 cette année.
Une saison 2016-2017 que Sory Diabaté, président de l'instance, a mise sous le signe de la professionnalisation du championnat ivoirien. La Lfp s'était, en effet, donnée depuis quelques années des lignes directrices pour aboutir à une professionnalisation totale du fonctionnement du championnat national.

L'arrivée du groupe Canal+international pour la diffusion de plusieurs matchs de Ligue 1, a offert une plus grande dimension internationale au championnat. Comme on le fait dans les championnats européens, les droits télé ont été totalement redistribués aux quatorze clubs de la Ligue 1.

Plusieurs matchs ont été retransmis ?'en live'' sur la chaîne cryptée française. Ce sont notamment quatre matchs de Ligue 1 par journée, la finale de la Coupe nationale, la Super Coupe, les finales Coupe de la Ligue et la Ligue 2. Des droits télé qui ont également pris en compte la télévision nationale qui diffusait également des matchs.

Nous avions plusieurs défis à relever cette année. Il fallait d'abord rassurer notre diffuseur grâce à qui nous sommes vus dans plus de 25 pays francophones dans le monde. Et lorsque vous avez un partenaire comme ça, et que vous avez pris des engagements contractuels, il faut faire tout pour respecter ces engagements. Donc, nous avons montré, en termes d'organisation, que la Ligue professionnelle a atteint un cap. Le second défi était de pouvoir terminer le championnat aux dates que nous avions indiquées. Parce qu'il y a les Jeux de la Francophonie, il fallait donc terminer la Ligue 1, pour mettre les infrastructures à la disposition des organisateurs de cette compétition. Le troisième défi, c'était de faire en sorte que le public revienne. Et sur ce point, je pense que vous avez fait le constat avec nous que le public revient de plus en plus au stade, analyse Sory Diabaté
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