mercredi 19 juillet 2017 par Soir Info

Suite au soulèvement militaire enregistré dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juillet 2017 au 4ème bataillon d'infanterie de Korhogo, un des soldats mutins nous a contacté, par téléphone, le lendemain, pour exiger du gouvernement, la libération des militaires interpellés après ces affrontements.

Selon notre interlocuteur, qui a requis l'anonymat, et qui se présente comme un Porte-parole de ces soldats, leurs revendications portent sur le paiement de la somme de 6,4 millions de F Cfa après que 12 millions de F Cfa ont été donnés à chaque élément du contingent des 8.400 qui sont entrés en mutinerie en janvier et mai 2017. Notre source a confirmé l'arrestation de trois des leurs qui ont été faits prisonniers. Il s'agit des caporaux Abdoulaye Traoré, Fanny Amidou et Kanaté Yanoha, tous du 4ème bataillon de Korhogo. Les soldats qui ont perdu la vie, lors des échanges de coups de feu, sont les caporaux Oulaï Guy Makial, Bamba Mamadou et Bakayoko Nouhoun.

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S'agissant des militaires mis aux arrêts, et qui, aux dernières nouvelles, feraient l'objet de radiation des effectifs de l'armée nationale, notre interlocuteur a fait savoir que ses autres collègues et lui exigent leur libération immédiate. Depuis le début de ces événements (mutineries Ndlr), on n'est jamais entrés en action. Mais si on ne libère pas rapidement nos amis, nous allons entrer en action. Il faut qu'on libère nos amis, a martelé, sous fond de menace mal voilée, notre source qui a indiqué faire partie de ceux des hommes en uniforme militaire, qui avaient manifesté, en son temps, à l'École des forces armées (Efa) de Zambakro, pour réclamer leur part de primes. ... suite de l'article sur Soir Info