mercredi 19 juillet 2017 par Financial Afrik

Depuis 2010, le premier producteur mondial de cacao a bien changé. Après avoir longtemps cédé son  or brun  à l'exportation, la Côte d'Ivoire a réussi à développer des outils de transformation permettant de faire émerger un chocolat 100 % ivoirien. Cette politique incitative prônée par le gouvernement ivoirien semble porter ses fruits.

Après plusieurs années d'instabilité, la Côte-d'Ivoire est en passe de réaliser une promesse longtemps prononcée par ses chefs d'État successifs : transformer son  or brun  en une force durable. Si elle tire bénéfice, depuis plus d'un demi-siècle, de ses ressources naturelles en cacao (premier producteur mondial avec 35 % des récoltes, une production de près de 1,9 million de tonnes/an), la Côte d'Ivoire ne possédait pas jusque là d'entreprises capables de traiter les fèves sur place. Les temps changent : aujourd'hui, 30 % de sa production est transformée sur les terres ivoiriennes. La prochaine étape est, selon le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, d'atteindre la barre symbolique des 50 % d'ici 2020, ce qui générerait près de 100 000 emplois directs. Promesse tenue ? Avec une croissance du PIB de 8 % (en 2016) et les nombreux investissements étrangers enregistrés ces derniers mois dans l'économie ivoirienne, l'optimisme est de mise malgré la chute des prix du cacao constatée au printemps dernier.



Cémoi, un exemple de réussite

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