mercredi 26 juillet 2017 par L'Inter

Guillaume Soro est plus que déterminé à se hisser au plus haut sommet de l'État en Côte d'Ivoire. Dans cette course, à mort, au pouvoir où les ambitions s'affichent de façon vigoureuse, le président de l'Assemblée nationale abat ses cartes l'une après l'autre, à la fois avec assurance et prudence.

Dans le camp au pouvoir, ses détracteurs disent qu'il est trop jeune et trop pressé. Il devrait donc attendre son tour et laisser passer ses aînés, la génération intermédiaire entre l'actuel président de la République et lui. De bonnes sources, le chef de l'État, parlant de sa succession, aurait même dit que Soro et Hamed Bakayoko devraient attendre 2025 ou 2030, leur préférant ainsi Amadou Gon Coulibaly et Daniel Kablan Duncan.

Du côté de l'opposition, on le traite de rebelle arrogant, celui qui a porté le glaive dans le sein de la mère patrie, et qui ne s'est pas repenti. Celui qui a trahi Laurent Gbagbo en le faisant mettre en prison après la chute de son régime. Il ne devrait donc pas prétendre à diriger les Ivoiriens, alors que les victimes de ses actes sont encore là, en prison et en exil. Entre ces deux positions, se trouve un Guillaume Soro, droit dans ses bottes et qui avance, bon an mal an, sans se soucier du qu'en dira t-on. Pour lui, le destin s'accomplira, nul ne peut s'y opposer, et 2020 constitue une étape importante , lâche un de ses proches collaborateurs. Comment y arriver, avec quels moyens et quelles stratégies pour la victoire ? Finalement quel Soro en 2020 ?

... suite de l'article sur L'Inter