mercredi 26 juillet 2017 par Jeune Afrique

L'État ivoirien accorde de nouveaux permis d'exploration, quatre gisements sont exploités, un cinquième le sera début 2018 : la filière est en pleine effervescence.

Restée pendant longtemps inexplorée, contrairement à celles des voisins ghanéens, maliens et burkinabè, la filière aurifère ivoirienne attise désormais l'intérêt de majors et de juniors du monde entier. Pour exploiter le filon, le gouvernement a élaboré en 2013 un nouveau code minier (adopté en mars 2014), que l'ensemble des professionnels estiment attractif.

Le cadastre minier continue d'être mis à jour et l'État a accéléré la délivrance de nouveaux permis d'exploration et de recherche. Plus de 200, dont les trois quarts pour l'or, sont en cours de validité, détenus par des compagnies internationales, mais aussi par quelques juniors ivoiriennes.

Parmi elles, B&F Minerals, dont l'actionnaire majoritaire est l'Ivoirien Bamba Tahi, explore le permis de Zoukougbeu (Centre-Ouest), dont les réserves estimées sont d'environ 23 tonnes, en partenariat avec l'australien Tietto Minerals. ... suite de l'article sur Jeune Afrique