mercredi 26 juillet 2017 par Jeune Afrique

Pendant que les multinationales lancent des projets de plantations XXL, pour améliorer les rendements, le marocain OCP analyse la fertilité des sols et forme des milliers de petits exploitants.

L'État veut accélérer l'industrialisation de la filière cacaoyère. En attendant le renforcement des mesures incitatives qui permettront de développer, enfin, la transformation locale des fèves, plusieurs multinationales ont lancé des projets de plantation industrielle. Pour soutenir cette nouvelle stratégie, le gouvernement a mis en place le Programme national d'investissement agricole (PNIA), directement géré par Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l'Agriculture. De son côté, le Conseil du café-cacao (CCC) a créé une plateforme de partenariat public-privé (PPPP) afin de mieux coordonner et mutualiser les ressources dans le cadre du programme national de développement durable de la filière.

L'objectif est d'améliorer le revenu des systèmes de production en misant sur une meilleure productivité des exploitations pour sécuriser le revenu des exploitants. Le point névralgique du programme repose sur la professionnalisation des agriculteurs et de leurs organisations, mais la nécessité de développer la transformation et la consommation est également prise en compte. ... suite de l'article sur Jeune Afrique