vendredi 28 juillet 2017 par Jeune Afrique

La compagnie établie à Abidjan renouvelle sa flotte et prévoit une desserte quotidienne pour chacune de ses destinations. Malgré la concurrence régionale, son directeur entrevoit les premiers bénéfices.

Avec 850 000 passagers prévus en 2017, contre 250 000 en 2013, le succès d'Air Côte d'Ivoire parle de lui-même. Alors qu'elle s'apprête à recevoir, le 17 juillet, le premier de ses cinq nouveaux Airbus à Toulouse, Air Côte d'Ivoire continue de mener pas à pas sa stratégie qui doit en faire un acteur incontournable pour toute l'Afrique de l'Ouest. Fin juin, en marge du salon du Bourget, où il a rencontré les constructeurs Airbus et Bombardier ainsi que ses sous-traitants, René Décurey, le directeur général d'Air Côte d'Ivoire depuis sa création en 2012, s'est confié à Jeune Afrique.

Jeune Afrique : Vous avez connu un taux de croissance du trafic de 19 % en 2016. À quoi attribuez-vous le succès rapide d'Air Côte d'Ivoire alors que tant d'autres compagnies africaines ont disparu ?

René Décurey : La sous-capitalisation a été fatale à beaucoup d'opérateurs du continent. L'État ivoirien [actionnaire à 55,8 %] nous a permis de disposer de moyens importants sans trop interférer dans notre gestion.

Nous avons un autre avantage, c'est que le président de la compagnie, Abdoulaye Coulibaly, a aussi la casquette de président de l'aéroport d'Abidjan. Ainsi, l'aéroport est à l'écoute de la compagnie aérienne et pas le contraire. Ils ont compris que nous avions une stratégie de hub et nous ont accompagnés dans cette démarche. ... suite de l'article sur Jeune Afrique