mercredi 1 fevrier 2017 par Ministères

Le premier atelier semestriel de la composante1 du Contrat de Désendettement- projet de relance des filière agricole (C2D-PAFARCI) eu lieu les 24 et 25 janvier dernier à Bouaké.

Plusieurs recommandations ont ete faites au terme de cette rencontre marquée par la présence des Directeurs Régionaux et Départementaux de l'Agriculture des 15 départements concernés par le PARFACI. A nombre de celles-ci, l'amélioration de la collaboration des différents acteurs pour une meilleure coordination des activités ; le partage des expériences et méthodes de résolution des litiges fonciers. Il aussi été suggeré d'impliquer les cadres, autorités coutumières et politiques ; assouplir les conditions de sélection des villages pour les opérations de délimitation de territoires de villages et de parcelles, solliciter l'appui de Monsieur le Ministre de l'agriculture et du foncier rural pour la fourniture de nouveaux véhicules automobiles aux directions duTchologo et de Béoumi et la mise à disposition de fonds prévus pour les séances de validation d'enquête dans les villages, etc

Suite à la présentation des bilans à mi-parcours des Directeurs Régionaux et Départementaux de l'Agriculture des 15 départements concernés par le PARFACI (Korhogo, Katiola, Ferkéssedougou, Boundiali, Béoumi, Bouaké, Tiébissou, Tiassalé, Divo, Sikensi, Aboisso, Soubré, Bocanda, Touba et Aboisso) et d'échanges souvent houleux, tous les acteurs se sont mis d'accord sur le fait que les ONG sélectionnées dans les zones ne font souvent pas la mission qui leur est assignée. A ce niveau, Monsieur le Directeur du Foncier Rural n'a pas manqué de dire que rien n'obligeait les projets futurs à solliciter les ONG si l'on constate qu'elles ne produisent pas les résultats escomptés, ces ONG ne seront pas reconduites simplement a-t-il dit. Par conséquent, il a invité toutes les parties prenantes à mettre tout en ?uvre pour une amélioration des résultats du projet qui sont peu satisfaisants, 40 villages sur 1210 sont délimités.

M. VEHI Touré, Directeur Général du Développement Rural et de la Maîtrise de l'Eau dans le domaine Agricole, a reconnu que les résultats obtenus à mi-parcours sur le projet sont loin des attentes, c'est pourquoi il a insisté sur l'application effective de toutes les recommandations, afin d'améliorer les résultats au soir du 31 décembre 2017.

Madame LOBOUE née Michèle Hortense Amani, Secrétaire Général 2 de Préfecture de Bouaké représentant monsieur Konin AKA, Préfet de région du Gbêkê a clos l'atelier en invitant à son tour tous les acteurs à travailler en toute synergie pour de meilleurs résultats. Tout en rappelant que la réussite de ce projet renforcerait la cohésion sociale et contribuerait au développement du pays dont le succès repose sur l'agriculture.