mercredi 8 fevrier 2017 par AIP

Divo? La police municipale de Divo a mis à exécution, mercredi, la décision d'expulsion des vendeuses de savons traditionnels ou "Kabakourou", prise dans une délibération du Conseil municipal, il y a un mois.

Un site de quatre hectares a été octroyé à ces opératrices économiques à cet effet, mais au lieu de partir certaines ont préféré le bras de fer avec la mairie.

Pour l'opération en cours, huit de ces femmes ont vu leurs installations démolies par les policiers municipaux qui ont pour mission de débarrasser tous les quartiers de la commune, notamment le quartier Dioulabougou de cette activité jugée nocive pour le voisinage.

"C'est une activité qui génère beaucoup de nuisance, notamment des vapeurs et odeurs qui rendent les gens malades", a expliqué le secrétaire général de la mairie, Patrice Comoé, ajoutant que la plupart des fabricantes de ce savon mènent leurs activités dans des cours communes, un "véritable danger", a-t-il ajouté.

Au cours des 12 derniers mois, au moins deux incendies ont été enregistrés sur les sites de fabrication de savons traditionnels, a-t-on noté.

L'équipe municipale de Divo a privilégié le dialogue et la persuasion avant de se rendre compte certaines productrices de ce type de savon ne comptent point bouger de leurs sites.


Gso/kp