mercredi 8 fevrier 2017 par Politik Afrique

Ce mois de février voit une pause dans les négociations sociales entreprises entre le gouvernement et les syndicats de la Fonction publique.

Débutés au cours du mois de janvier, cinq sur six des points de revendication portés au gouvernement Gon Coulibaly ont été obtenus. Le problème essentiel qui persiste demeure la question du stock des arriérés (SDA) auquel il faudrait ajouter le barème de paiement de la retraite du fonctionnaire.

Pour les représentants syndicaux engagés dans les négociations avec les ministres représentant le gouvernement , il y a de cela deux semaines que le travail a bien repris dans l'administration ivoirienne.

Zadi Gnangna, président de la Plateforme Nationale des Organisations du secteur Public de Côte d'Ivoire -plus de 66 syndicats-, nous parle du stade actuel des discussions entamées en Janvier avec le gouvernement.

Il n'y a aucune négociation pour l'instant. Nous, la Plateforme Nationale des Organisations du secteur Public de Côte d'Ivoire, sommes en tournée nationale d'informations et de mobilisation sur le terrain. Nous avons fait une première tournée dans le pays. Nous repartirons, la semaine prochaine pour remobiliser tout le Nord de la Côte d'Ivoire et apprendre les aspirations des fonctionnaires , exprime, le Président de la Plateforme syndicale.

Il précise que Ce qui ressort de ces tournées, c'est que les fonctionnaires ne lâcheront pas prise par rapport à leur arriérés. Et, le gouvernement en est informé. On espère qu'il va réagir ces jours ci pour rouvrir les discussions , ajoute-t-il avant de terminer. S'il reste un point résiduel; il se situe au niveau de la retraite, c'est le problème du stock des arriérés (SDA) qui est la majoration. C'est vraiment le point essentiel ,fait savoir Zadi Gnangnan.

Par ailleurs, Le 27 février, il y aura une Assemblée générale interne à la Plateforme, Nationale des Organisations du secteur Public de Côte d'Ivoire, pour le bilan de gestion et une réunion de
lutte , informe-t-il.

Quand à Kouamé Berthoni, le secrétaire général du Réseau des Instituteurs de Côte d'Ivoire (RICI), qui affiche son désaccord sur les cours du mercredi, indique que les cours ont repris. Mais depuis, aucune réaction du gouvernement de Côte d'Ivoire. Ces propos rejoignent ceux de Zadi Gnangna, le président de la Plateforme syndicale.

Jusque-là, la question des arriérés reste encore lettre morte. Il n'y a aucune réaction du gouvernement. Et, aujourd'hui, les discussions n'ont pas repris, rien du tout. Mais, pour ce qui concerne les cours de mercredis, en aucune façon, les instituteurs décideront de faire les cours. Je pense que le boycott sur le terrain, est l'expression vivante du Non au cours du mercredi , témoigne Kouamé Berthoni, qui attend une réaction idoine des autorités ivoiriennes.

Moïse ACHIRO.

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