mercredi 8 fevrier 2017 par Politik Afrique

La mutinerie des Forces spéciales ivoiriennes débutée ce lundi, se poursuit ce mardi 08 février. Adiaké localité située à une centaine de Km d'Abidjan et point de départ des mouvements d'humeur est toujours aux mains des soldats mutins.

Depuis ce matin les tirs ont repris. Alors que je me rendais au marché où je vends, les militaires ont intimé l'ordre de faire demi-tour et exigé la fermeture du marché comme hier. Il n'y a aucune activité en ville. Chacun est chez lui , raconte Jeannette Z. habitante au quartier Roi de la ville jointe aux alentours de 10 heures par Politikafrique.info.

L'information est aussi confirmée par Lydie-Rachelle. Je n'ai pas pu sortir encore ce matin de chez moi à cause des tirs. Les militaires occupent toujours la ville. Il y a actuellement une accalmie mais il est impossible de sortir , renchérit-elle.

Depuis ce lundi 07 février, des soldats des Forces spéciales de la base d'Adiaké se sont mutinés. Par des tirs en l'air, ils font des revendications salariales. Ils exigent le paiement de leurs primes dites de sécurisation des frontières et primes mensuelles. Une accusation que rejette le général de brigade Doumbia Lassina, commandant des Forces spéciales ivoiriennes. Tout cela est archi-faux. Le commandant des Forces spéciales que je suis ne gère aucun paiement. Les primes de la frontière sont payées par l'état-major général et les primes mensuelles par la présidence de la République. Cela est confiné par arrêté. Et il est possible de vérifier cela , se défend-il dans un entretien publié ce mardi 08 février par le Journal Le Patriote .

Selon des sources sécuritaires, des négociations engagées depuis hier lundi avec les mutins par la hiérarchie militaire a échoué. Les militaires auraient exigé de discuter de ce problème qu'avec le ministre Alain-Richard Donwahi ministre délégué à la Défense et même le chef de l'Etat, Alassane Ouattara.

Richard Yasseu

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