vendredi 10 fevrier 2017 par RFI

Les rues sont redevenues paisibles à Adiaké et les militaires mutins des forces spéciales sont retournés dans leur caserne. A la mi-journée, le haut commandement de l'armée s'est rendu dans cette ville à une centaine de kilomètres à l'est d'Abidjan pour entendre ces mutins faire amende honorable.

L'incident est clôt . Ce sont les termes utilisés par le ministre ivoirien chargé de la Défense, Alain Richard Donwhai, qui depuis le 6 janvier dernier, n'a pas manqué d'ouvrage dans les casernes du pays.

Joint par téléphone, le ministre a indiqué que le chef d'état-major des armées et le patron des forces spéciales ivoiriennes ont reçu de la part des mutins d'Adiaké une demande de pardon. Ces militaires d'un corps d'élite de l'armée ayant terrorisé les civils reconnaissent leur erreurs et leur faute , selon le ministre.

Ensuite, selon une autre source, le général Touré Sékou et le commandant Lassina Doumbia sont allés en délégation avec les mutins pour faire amende honorable auprès des notables et autorités de la région : la sous-préfète, le maire et le chef du village d'Adiaké.

Ces actes de contritions se sont poursuivis à l'hôpital de la ville ou une femme et un adolescent ont été blessés par des balles perdues. Deux victimes qui seront prises en charge médicalement à Abidjan, précise une source militaire. ... suite de l'article sur RFI