samedi 11 fevrier 2017 par Jeune Afrique

Le procès des auteurs présumés du bref rapt de l'avocat français Xavier Ghelber, enlevé à Abidjan dans la nuit du 6 au 7 novembre 2004, s'est ouvert vendredi à Paris. Les raisons de cet enlèvement, qui aura duré quelques heures, restent mystérieuses. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 3 mars.

Un seul des cinq anciens militaires ivoiriens du Groupe de sécurité présidentielle poursuivis pour l'enlèvement de l'avocat français Xavier Ghelber et d'un autre Français, depuis décédé − le retraité Jean Labatut −, s'est présenté à l'audience, vendredi 10 février au tribunal correctionnel de Paris.

À la barre, Xavier Ghelber explique qu'il était à l'époque à Abidjan pour réaliser un audit juridique de la filière cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, à la demande de l'Union européenne.

Il est 05h00 du matin lorsqu'il est réveillé par de violents coups frappés à la porte de sa chambre d'hôtel, le fameux hôtel Ivoire. Des soldats, nerveux, le somment de les suivre et lui demandent de mettre un sac blanc sur la tête , ce qu'il refuse de faire. Agacé, un militaire avait alors tiré une rafale de kalachnikov , en blessant un autre. ... suite de l'article sur Jeune Afrique