Suite à l'arrestation de six (6) des leurs, les journalistes ont décidé de donner de la voix. Les organisations et associations professionnelles du secteur de la presse, dans un communiqué ce lundi, ''condamnent avec force'' et ''exigent la libération immédiate'' des confrères écroués à la brigade de gendarmerie d'Agban, à Abidjan. Telle est la substance de la réunion d'urgence des journalistes qui s'est tenue, ce lundi 13 février 2017, à la Maison de la presse au Plateau. Le communiqué final a été livré par Patrice Yao, président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), porte-parole de ces structures. Plus d'une dizaine d'organisations et associations professionnelles de la presse ont participé à la rencontre.

Pour rappel, indique le communiqué, Coulibaly Vamara, directeur de publication de ?'Soir Info'' et de ?'L'Inter ?'; Yacouba Gbané, directeur de publication de ?'Le Temps'' et ?'LG Infos'' ; Bamba Franck Mamadou, directeur de publication de ?'Notre Voie'' ; Hamadou Ziao, rédacteur en chef de ?'L'Inter'' ; Ferdinand Bailly, journaliste à ?'Le Temps'' et Jean Bédel Gnago, correspondant de ?'Soir Info'' à Aboisso, ont été convoqués le 12 février 2017 par la brigade de recherche puis arrêtés et écroués à la gendarmerie du camp d'Agban à Abidjan, au motif qu'ils ont publié des informations relatives à un accord signé entre l'État de Côte d'Ivoire et l'unité des Forces spéciales qui s'était mutinée le mardi 7 février 2017.

D.Tagro