mercredi 15 fevrier 2017 par Alerte Info

Le syndicat de la presse privée de Côte d'Ivoire s'est félicité mercredi de la libération lundi des six journalistes ivoiriens arrêtés dimanche pour "divulgations de fausses nouvelles" dans le contexte des mutineries dans l'armée ivoirienne mais exige l'abandon de toutes les charges retenues contre'' eux.

Le Syndicat de la presse privée de Côte d'Ivoire (Synappci) se félicite de la libération des six journalistes interpellés dimanche mais exige l'abandon de toutes les charges retenues contre eux'', a déclaré son secrétaire général, Guillaume Gbato, dans un communiqué.

Interpellés dimanche par les autorités qui les accusaient de "divulgations de fausses informations" sur la récente mutinerie de soldats en Côte d'Ivoire, les six journalistes ont été libérés mardi en fin d'après-midi après une audition au bureau du procureur de la République.

Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs de publication des quotidiens ivoiriens l'Inter et Soir Info (indépendants), du Temps (opposition) et de Notre Voie (opposition), étaient en garde à vue au camp de gendarmerie d'Agban.

Ces patrons étaient détenus en même temps que leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l'Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps).

Après deux jours et demi d'incarcération, ils ont été libérés mais sont toujours inculpés. Ils sont poursuivis pour propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté de l'Etat et incitation à la révolte.

Serge Alain KOFFI

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