lundi 20 fevrier 2017 par Jeune Afrique

En 2015, deux importants comzones, Chérif Ousmane, dit Papa Guépard, et Losseni Fofana, dit Loss, ont été inculpés par la justice ivoirienne pour des faits commis pendant la crise post-électorale (ce qui ne les a pas empêchés de rester en poste).

Côte d'Ivoire : quels montants pour l'indemnisation des victimes de la crise postélectorale ?
Les organisations de défense des droits de l'Homme se sont félicitées de ce début de rééquilibrage d'une justice qui, jusque-là, n'avait inquiété qu'une grande majorité de pro-Gbagbo. Wattao, lui, affirme qu'aucune mise en examen ne lui a été notifiée (une information que Jeune Afrique n'a pu vérifier).

Mais plusieurs rapports dénoncent son rôle, passé et présent, dans des infractions économiques et dans l'exploitation illégale de mines de diamant et d'or dans la région de Séguéla. D'autres soulignent qu'en 2011, lorsque Abidjan a été divisé en plusieurs zones de sécurité après la chute de Laurent Gbagbo, Wattao a hérité des quartiers Sud de la ville, et donc du port.

Fortune illégale présumée

Ils affirment qu'il y a instauré un business très lucratif. Interrogé sur ces questions de prédation économique, l'intéressé dément. Si je m'étais enrichi à ce point, je ne serais plus dans l'armée et j'aurais fait de mon village natal un petit Dubaï ! ... suite de l'article sur Jeune Afrique