Une nouvelle sortie des syndicats du transport routier, ce mardi 21 février, dans la commune de Cocody, a entrainé un débrayage des chauffeurs de taxis communaux avec l'arrestation d'un chauffeur.

Cris, disputes, tentatives de négociations entres chauffeurs, échauffourées entre policiers et chauffeurs. C'est ce spectacle que l'on pouvait observer aux environs de 9 heures, ce mardi, au carrefour Duncan, aux Deux Plateaux, dans la commune de Cocody.

Ceux qui ont frappé nos collègues ne sont pas arrêtés, c'est plutôt nous chauffeurs qu'on embarque s'indigne C.A chauffeur de taxi communal appelé généralement woro-woro après l'arrestation, ce jour, de 4 de ses collègues par des agents du commissariat du 12eme arrondissement.

Mais nous allons régler cette affaire en allant les trouver à leur poste de police. Nos amis seront libérés ce jour précise-t-il révolté. Selon lui, sa corporation a toujours eu tort à chaque fois qu'il y a des différends entre ceux-ci et les syndicats. Mais pour cette fois, il compte bien régler ces injustices une bonne fois pour toutes.

Selon des informations recueillies auprès des chauffeurs par Politikafrique.info, les différents syndicats ont décidé de reprendre du service dans la commune de Cocody. Ils auraient fait leur apparition depuis le dimanche 19 février au niveau du carrefour Zoo et réclameraient un quota sur chaque chargement de taxi.

A chaque fois, c'est la même chose, ces syndicats vont et reviennent. Il faut que le maire soit ferme. Nous en avons marre , renchérit K.A

Il ajoute que les syndicats viennent de faire un pont à côté de la gare sur lequel ils nous demandent de charger. A cette condition, nous seront obligés de leur verser un quota mais nous avons refusé . Ces chauffeurs disent vouloir empêcher leur retour dans la commune de peur de devoir encore payer des tickets à 700 FCFA le jour. Et c'est sans compter les 200 ou 300 fcfa qu'on doit payer à chaque chargement soutient C.A ... suite de l'article sur Politik Afrique