mardi 21 fevrier 2017 par Politik Afrique

Pascal Affi N'Guessan le Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) a déclaré ce mardi 17 février que le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara et le gouvernement ne contrôlent ni ne maîtrisent plus rien face à la fronde sociale dans son pays.

La grogne sociale en Côte d'Ivoire, selon Affi N'GUESSAN, ne cesse d'enfler. Il justifie ses propos par les derniers soulèvements des producteurs de café et de cacao, les mouvements d'humeur des élèves et le scandale de l'agrobusiness. Pour le chef de file de l'opposition ivoirienne, cette montée de turbulences, ajoutée à celles déjà observées début janvier 2017, est la manifestation d'une crise de confiance entre les ivoiriens et leurs gouvernants.

Alassane Ouattara et son gouvernement n'ont pas maîtrisé les mouvements sociaux. Alassane Ouattara et son gouvernement n'ont pas gagné la confiance des ivoiriens. Au contraire leur incapacité et leur impopularité ont dépassé les limites du territoire national. Non, Alassane Ouattara et son gouvernement ne contrôlent et ni ne maîtrisent plus rien. Ils sont aux abois. La violence et la répression restent leur dernières munitions , a-t-il soutenu face à la presse au siège de son parti.

Revenant sur le scandale de l'agrobusiness, Affi N'guessan révèle que cette activité qui a un caractère frauduleux est connue des autorités depuis 2015. Mais dénonce-t-il, les acteurs n'ont pas été inquiétés . Ils bénéficiaient selon lui du parrainage des autorités dans le lancement de leurs activités. Ce qui, poursuit-il, a permis l'accroissement de leur nombre, de 5 en 2015 à 28 en 2016. Pour le Président du FPI, cette croissance a encouragé les souscripteurs. Il conclut que si les promoteurs de sociétés d'agrobusiness sont coupables de crimes économiques, c'est que le régime d'Alassane Ouattara est co-auteur de crime économique , avant d'apporter son soutien aux souscripteurs, pour qui, il exige par ailleurs le remboursement des investissements.

Affi N'Guessan apporte également son soutien aux producteurs de café et de cacao. Une filière qui va mal selon lui. Allusion faite aux dysfonctionnements du fonds de café-cacao. En Côte d'Ivoire, voler l'argent du café-cacao, c'est s'attirer la malédiction ,révèle-t-il en connaisseur de cette situation. ... suite de l'article sur Politik Afrique

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