mercredi 22 fevrier 2017 par LInfodrome

Comment ses avocats ont bloqué la procédure
Claude Mentenon (Avocat commis d'office): Je ne suis pas là de gaieté de c?ur

Encore un nouveau report dans le procès aux assises de Simone Gbagbo. En l'absence de l'ex-Première dame, Simone Gbagbo et de son habituel collectif d'avocats, Boiki Kouadjo, président du tribunal, a reporté au 7 mars prochain les débats dans cette affaire.

Ce report est consécutif à deux griefs des avocats commis d'office pour la défense de Simone Gbagbo. De fait, à l'ouverture des débats peu après 10 h, le mardi 21 février 2017, maîtres Claude Mentenon, Amani Kouamé et Georges Téa, constituant la défense de l'ex-Première dame, ont soulevé deux exceptions. Il s'agit notamment de la constitution de la Cour et de la non-communication à la défense de toutes les pièces liées à l'affaire. Sur le premier point, les avocats ont expliqué que le remplacement en tant qu'assistant du président du Tribunal du juge Konan Oussou, récemment nommé à Daloa, par Touré Fanta, est irrégulière. La constitution de la Cour n'est pas régulière. Il faut que le conseiller suppléant ait assisté à tous les débats du début, jusqu'à la fin , a déclaré Claude Mentenon, ex-bâtonnier de l'ordre des avocats.

Le parquet, représenté par le Procureur Aly Yéo, a battu en brèche cette position, arguant que la juge Touré Fanta a bel et bien assisté aux différentes audiences comme la loi le demande aux conseillers suppléants. S'en sont suivis de longs débats autour des concepts assister et siéger lors des audiences. Pour la défense, le conseiller suppléant, selon le code procédure, doit siéger aux côtés du président du tribunal pendant tout le long de la procédure sans toutefois prendre la parole lors des débats. ... suite de l'article sur LInfodrome