vendredi 24 fevrier 2017 par LInfodrome

Des responsables locaux de la Commission électorale indépendante (Cei), dans la région du Goh réclament 03 mois d'arriérés de salaires.

En principe, comme le stipule le contrat qui les lie à l'organe en charge de la gestion des élections en Cote d'Ivoire, c'est à la fin du mois de décembre 2016 dernier que ces agents commis pour superviser les élections législatives devraient percevoir leur salaire. Mais, après le travail abattu, ces responsables locaux se disent laissés-pour-compte par leur employeur.

L'un d'entre eux, en occurrence César Djamassou, président de la Cei de Bayota avec lequel nous avons échangé, mardi 21 février dernier, n'a pas apprécié le non-respect des clauses du contrat définies par l'institution dont le président Youssouf Bakayoko tient les rênes. Il dénonce le mutisme des premiers responsables de la Cei qui ruine les espoirs de ses camarades et lui. L'arrêté situe l'intervalle du 1er au 31 décembre 2016 et dit qu'en principe c'est après fin décembre que nous devions percevoir notre argent. Depuis, c'est le statut quo. Cela crée un malaise généralisé. Même nos responsables régionaux ne sont informés de rien sur la situation. On dit de voir au Trésor, mais là-bas aussi on ne voit rien de concret. A qui irions-nous s'il n'y a personne pour nous parler., s'est plaint le président de la Cei de Bayota. Poursuivant, notre interlocuteur a soutenu que beaucoup d'entre eux attendent leurs rémunérations pour faire face à de nombreux besoins. Nous attendons un mot du président Youssouf Bakayoko, car parmi nous, il y a des chômeurs, des retraités a-t-il insisté.

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