lundi 4 septembre 2017 par Pôle Afrique

Pourquoi dit-on adieu à ceux qui nous quittent ? Sans doute parce qu'ils retournent à Dieu. On peut le dire aussi à ceux qui nous quittent sans pour autant retourner à Dieu, en mettant seulement fin à leur carrière et qu'on ne reverra plus. Disons adieu à un dieu des stades, Usain Bolt.

Nous devrions et pouvions le faire de façon unanime. Mais voilà qu'un nommé Renaud Lavilénie, sauteur à la perche réputé mais manquant de veine, a jugé qu'on a accordé trop de place à Bolt. Il n' pas véritablement nié ses mérites de dieu. Il a tout juste estimé qu'on a trop parlé de lui au détriment d'autres athlètes qui assurément le méritaient aussi. Ne retournons pas son nom contre lui. Rappelons la place des courses de vitesse dans l'athlétisme mondial avant de rendre hommage au grand jamaïcain qui démontre que la renommée de son pays ne doit pas être limitée au seul reggae.

Comment réagissaient certains, avant le bien nommé Lavilénie, devant le succès de Noirs à la course ? On a d'abord pensé brillamment qu'ils avaient gardé l'habitude de courir pour échapper à leurs poursuivants qui voulaient leur remettre les fers. Oui, courir pour échapper. Nous savons donc tous pourquoi on s'en est pris aux pieds de Kunta Kinté. Cela engage les jambes mais peut se retrouver dans la musique. Nous connaissons la chanson dans laquelle Alpha Blondy crie à Samory Bori ! et de ne pas écouter ceux qui vocifèrent dans sa direction Ilo ! Ilo ! . Le chanteur demande de courir quand les soldats lui demandent de s'arrêter afin qu'ils l'arrêtent. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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