mercredi 6 septembre 2017 par Pôle Afrique

Dimbokro, Gagnoa, Abidjan et Katiola, les évasions dans les prisons civiles de Côte d'Ivoire, continuent. Comme un fléau, elles s'étendent à tout le territoire. Des prisonniers en liberté sans avis du juge, un danger! Mais, le pic de cette peur se symbolise plus avec l'attaque de brigades de gendarmerie, devenues des dépôts de ravitaillement d'armes, pour des commandos qui attaquent les gendarmes, causant des blessés et des prises d'arme. Des prisonniers en liberté, des armes emportées, des brigades et commissariats attaqués, la peur est là.

Inquiétant. La situation sécuritaire en Côte d'Ivoire soulève de nombreuses interrogations. Les centres de détention, sensés protéger la société des personnes dangereuses, des criminels, ne parviennent plus à assurer leur mission. Depuis plusieurs mois depuis le début d'année, les évasions s'intensifient dans les prisons civiles du pays. Loin d'être une fiction, ces faits sont bien réels. Les prisonniers sont parfois des centaines, à se faire la belle. En témoigne la dernière évasion à Katiola, dans le centre-nord de la Côte d'ivoire. Et c'est toujours le même mode opératoire. Les prisonniers profitent de ce qui apparaît comme une faille dans le dispositif sécuritaire pour prendre la poudre d'escampette. Même la célèbre prison de Dimbokro, présentée comme la plus sécurisée du pays, a vécu son prison break . Du côté des brigades de gendarmerie, c'est un commando qui attaque, tirent à bout portant sur les hommes de Nicolas Kouakou, en blessent et prennent le contrôle du bâtiment de sécurité pendant quelques instants avant de se retirer avec des armes. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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