jeudi 7 septembre 2017 par Notre Voie

Le 1er septembre 2017, au Jardin sans fleur de Dioulabougou, l'ancien milieu de terrain des Eléphants de Côte d'Ivoire, Kéita Abdul Kader, n'a pas été tendre avec ses détracteurs qui le taxent d'avoir été vendeur de Popito à Gagnoa avant de connaître la gloire. Des individus basés en majorité à Abidjan ont à l'esprit que j'ai été vendeur de Popito avant d'atterrir dans des clubs à Abidjan et avant d'aller en Europe. Ce n'est pas du tout vrai, a fait savoir l'ex-sociétaire de l'Africa sport d'Abidjan, en présence du directeur de l'ONDR et de plusieurs autorités politiques de la ville de Gagnoa.

Cette précision faite, il n'a cependant pas dit l'origine de son pseudonyme Popito. En revanche, il a fait des révélations sur son passé en tant que footballeur à Gagnoa. Gagnoa reste mon village. C'est un plaisir pour moi d'y être chaque fois que j'en ai l'occasion. Merci à mes amis d'enfance qui sont dans la foule. C'est regrettable pour la nouvelle génération qui n'a pas vu Haidara Soualiho et Abou Samassi jouer. Permettez-moi d'avouer que ces derniers ont été mes idoles parce que j'ai toujours été de ceux qui copient positivement les devanciers. Je peux même dire que je dois ma popularité à ces personnes , a-t-il déclaré.
Kéita Abdul Kader était au Jardin de Dioulabougou pour suivre une finale d'un tournoi de maracana mais surtout parce que les organisateurs de l'événement sportif l'avait invité pour le récompenser. A en croire ces derniers, il a rehaussé l'image de la ville de Gagnoa grâce à son talent de footballeur.
Outre Kéita Abdul Kader, le président du Sporting club de Gagnoa, Yssouf Diabaté, et Haidara Soualiho, vice-champion avec les Eléphants aux récents Jeux de la francophonie, ont été honorés.

Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh