vendredi 8 septembre 2017 par Jeune Afrique

C'est sur le perron de la présidence ivoirienne que le ministre d' l'Intérieur et de la Sécurité a lancé ces accusations. Sidiki Diakité a même cité les noms de deux proches de l'ancien président ivoirien, qu'il accuse de financer et armer des anciens militaires depuis le Ghana où ils ont trouvé refuge.

Les assaillants qui ont mené les sept attaques contre les postes de gendarmerie et de police perpétrées dans le pays depuis le mois de juillet ont désormais des visages. Jeudi 6 septembre, à l'issue d'une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité (CNS) présidée par le chef de l'État Alassane Ouattara, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a accusé des proches de l'ancien Président Laurent Gbagbo, en procès pour crimes contre l'humanité à la Cour Pénal International (CPI) de La Haye au Pays Bas.

Dans un discours prononcé sur le perron de la présidence ivoirienne, Sidiki Diakité à mis en cause Damana Pickass, ex leader des jeunes du Front Populaire Ivoirien (FPI) et Stéphane Kipré, président du parti l'Union des Nouvelles Générations (UNG) et gendre de Laurent Gbagbo. Deux hommes qu'il accuse d'être parmi les commanditaires des attaques. ... suite de l'article sur Jeune Afrique