vendredi 8 septembre 2017 par Pôle Afrique

500 litres de Fuel Oil ont été déversés au large des côtes ivoiriennes à environ 200 kilomètres lors d'une opération de soutage. Le gouvernement annonce d'importantes mesures.

Cette fois, ce n'est pas un exercice. Un accident maritime a eu lieu ce 07 septembre 2017 au large des côtes ivoiriennes à environ 200 kilomètres. 500 litres de Fuel Oil ont été déversés lors d'une opération de soutage. Il s'agit d'un navire ravitailleur qui partait desservir du carburant et il y a eu collision. Le navire s'est percé et le carburant s'est déversé en mer , indique un marin joint par pôleafrique.info ce 8 septembre. L'information est confirmée dans un communiqué du Centre ivoirien anti pollution (CIAPOL) dont pôleafrique.info a reçu copie ce jour.

Le ministère de la Salubrité, de l'Environnement et du Développement Durable a été informé par le Secrétariat permanent de l'action de l'Etaten Mer auprès du Premier Ministre, du déversement de Fuel Oil d'une quantité de 500 litres au large des côtes ivoiriennes à environ 200 kilomètres. Ce déversement fait suite à une collision entre deux (02) navires lors d'une opération de soutage (Transfert de carburant) , mentionne le texte signé par le Colonel DIBI Niagne Martin, Directeur du CIAPOL, Secrétaire Permanent du Comité Interministériel de lutte contre les déversements accidentels par Hydrocarbures.

Une réunion de crise présidée par Anne Ouloto, ministre de la Salubrité, de l'Environnement et du Développement Durable s'est tenue ce matin.

Il ressort des informations recueillies par le Comité de Crise que la nappe se dirige vers le large et ne représente pas de danger immédiat nécessitant le déclenchement du plan POLLUMAR compte tenu de la quantité déversée (500 litres) et de la nature du produit (produit raffiné) .
Aussi les autorités annoncent les mesures suivantes : Un survol aérien par hélicoptère de la zone concernée en vue de localiser la nappe, une surveillance terrestre du littoral allant de Bassam à Assinie, zone pouvant éventuellementêtre impactée si les conditions météorologiques océaniques venaient à changer , selon le Comité Interministériel de lutte contre les déversements accidentels par Hydrocarbures. Une enquête est annoncée pour déterminer les causes de l'accident et situer les responsabilités. Selon les informations fournies, le gouvernement ne juge pas utile pour l'heure de déclencher le plan Pollumar.

Nesmon De Laure

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