samedi 9 septembre 2017 par Jeune Afrique

À trois ans de la présidentielle, le Rassemblement des républicains d'Alassane Ouattara organise son congrès les 9 et 10 septembre. Les défis qui l'attendent sont nombreux.

Lorsqu'il pénétrera dans le Palais des sports d'Abidjan, le 9 septembre, Alassane Dramane Ouattara (ADO) se rappellera sans doute le combat qu'il a entamé dans cette même arène il y a dix-huit ans. Le 1er août 1999, c'est là qu'il était devenu président du Rassemblement des républicains (RDR). La veille, il avait quitté Washington et son poste de directeur général adjoint du FMI pour se consacrer pleinement à la politique. Pour la première fois, il annonçait officiellement son ambition : s'installer au palais présidentiel.

Près de deux décennies plus tard, un plébiscite l'y attend : 10 000 délégués doivent venir de tout le pays. Au total, 75 000 militants sont annoncés. Des dizaines de bus ont été affrétés, des écrans géants installés. Tout a été pensé pour célébrer dans le faste le retour du chef. Car ce n'est plus un secret : les 9 et 10 septembre, lors du troisième congrès du RDR, Alassane Ouattara sera réinstallé à la tête de son parti. La Constitution ivoirienne l'avait contraint à quitter ce poste en mai 2011, lors de son accession à la tête de l'État. Mais ADO a pris soin de supprimer cette disposition de la nouvelle loi suprême, adoptée en 2016. ... suite de l'article sur Jeune Afrique