mardi 12 septembre 2017 par Notre Voie

La deuxième étape de la 24ème édition du Tour cycliste de Côte d'Ivoire dit de la réconciliation a été brusquement arrêtée hier à Bouaké par les organisateurs pour des raisons d'insécurité. Laurent Bezault, le directeur de la course, s'en explique : Il n'y a pas de sécurité. On ne peut pas continuer cette étape dans ces conditions. Les gens traversent les carrefours n'importe comment, la route contient beaucoup de nids de poule et beaucoup de flaques d'eau , a-t-il dit avant d'annoncer la blessure grave d'un Marocain.

De fait, les autorités de Bouaké auraient négligé la compétition qui n'a pas enregistré 0d'affluence. D'où l'anarchie qui régnait. Mais Laurent Bezault a rassuré les amoureux de la petite reine. La compétition ne s'arrête pas pour autant.

Ce mardi, se court la troisième étape du Tour. Ce sera la course individuelle contre la montre entre Assékro et Béoumi longue de 64 km.

Le classement établi à l'issue de la première étape ne change donc pas.
Le Belge Legley, vainqueur de la 1ère étape, le Marocain Rabihi llyas, classé deuxième, et un autre Belge, Bouvry Dieter ( 3ème) ont le même temps (1h41 mn 17s. Ce qui annonce une bataille sans merci pour le leadership entre les trois coureurs.
Deux coureurs ivoiriens, Konté Bassiru et Sanogo Abou, respectivement 5è et 6è lors de la 1ère étape, accusent 15 secondes de retard qu'ils tenteront de combler.
De notre envoyé spécial au Tour

Ephrem Touboui