mardi 12 septembre 2017 par Jeune Afrique

Jeudi 7 septembre, le gouvernement accusait des pro-Gbagbo de mener des actes de déstabilisation en Côte d'Ivoire. Le président Alassane Ouattara a affirmé ce dimanche détenir des preuves de ces accusations et s'est dit prêt à émettre des mandats d'arrêts internationaux à leur encontre.

À la tribune du Palais des Sports d'Abidjan, dimanche 10 septembre, Alassane Ouattara s'est voulu offensif au moment d'évoquer le regain d'insécurité qui frappe la Côte d'Ivoire depuis plusieurs semaines.

Nous n'accepterons pas que la sérénité des populations vivant en Côte d'Ivoire soit troublée à nouveau. Je veux dire à certains déstabilisateurs ? qui n'ont même pas le courage de reconnaître des personnes qu'ils ont envoyées au charbon -, je veux leur dire que c'est terminé. Mais néanmoins, ce sont des Ivoiriens. Ils peuvent rentrer et je donnerai des instructions pour que rien ne leur soit fait, sauf de passer devant les tribunaux comme tout citoyen qui ferait des dommages aux Ivoiriens et à la Côte d'Ivoire , a déclaré le chef de l'État.

Nous avons libéré des gens au nom de la réconciliation et maintenant ils se livrent à des actes de déstabilisation, a précisé ADO. Quelque soit les mensonges des uns et des autres, nous avons des preuves concrètes. Elles seront transmises aux pays où résident les commanditaires. Ils auront le choix de rentrer, autrement des mandats d'arrêt seront émis à leur endroit. ... suite de l'article sur Jeune Afrique