vendredi 15 septembre 2017 par Pôle Afrique Info

La déclaration du ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Kandia Camara faite hier jeudi 14 septembre, fait réagir la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI). Dans un communiqué de presse dont Poleafrique.info a eu copie, ce syndicat appelle à une mobilisation ce lundi 18 septembre dans tout le pays.

Je demande une grande mobilisation ce lundi 18 septembre 2017, dans tout le pays, afin de mettre dehors les escrocs de nos établissements, tout en réclamant une justice équitable pour tous , invite Assi Fulgence Assi le secrétaire général de ce syndicat. Il associe à cet appel les parents d'élèves et les partis politiques.

La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle indiquait la veille qu'aucune augmentation n'avait été faite sur les frais d'inscription dans les écoles publiques du pays : gratuité au primaire, 5000 francs CFA pour les inscriptions en ligne au secondaire, 3000 francs pour les COGES dans tous les types d'établissements. Une déclaration à laquelle ne croit pas la FESCI. Selon ce syndicat, les inscriptions physiques ne sont pas gratuites comme indiquée par le ministère. Non sans pointer un doigt accusateur sur les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES), qui selon la FESCI, instaurent des frais annexes excessifs pour les parents d'élèves..

La Ministre avait précisé dans sa déclaration que si des parents constataient des débordements dans certains établissements, elle les invitait à saisir ses servie. Cela n'a pas tardé. Des chefs d'établissement ont commencé à payer pour leur forfaiture, apprend PoleAfrique.info de bonnes sources au ministère.

Les chefs d'établissement qui ont été rappelés à l'ordre et qui s'entêtent à passer outre les instructions de la ministre, ont commencé à être relevé de leurs fonctions fait savoir une source au ministère sous le sceau de l'anonymat.

Assi Fulgence réagit également aux poursuites judiciaires lancées contre lui par la ministre de l'Education nationale. Je pense en ce jour, que les personnes que nous devons traduire devant la justice sont : Les escrocs (proviseurs, fondateurs d'école et présidents de COGES) ; Les policiers qui ont tiré sur les étudiants, volé les étudiants et intoxiqué les étudiants avec des lacrymogènes périmés , estime-t-il. ... suite de l'article sur Autre presse

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023