lundi 18 septembre 2017 par Notre Voie

Le Collectif des reboiseurs de Côte d'Ivoire (Coreb-Ci) veut faire encore un sit in au siège de la Société de développement des forêts (Sodefor), sis à Cocody, le 9 octobre 2017. Ce pour réclamer le paiement de 25% des deux milliards F Cfa relatifs aux factures des travaux qu'ils ont effectués pour l'entreprise. C'est la décision essentielle qui a été prise, le samedi 16 septembre 2017, à Adjamé, au terme de la rencontre qu'ils ont eue.

Le secrétaire général du Coreb-Ci, Jean-Louis Zézé, a déclaré que la Sodefor n'a pas respecté les engagements pris au terme de la rencontre, du 2 août 2017, après le premier sit in au siège de l'entreprise. Payer un pourcentage de la dette globale de 2008 à 2016 pour la rentrée scolaire en septembre 2017 , était l'une des résolutions de cette concertation à laquelle avait pris part Mme Dicoh Haya, directrice administrative et des ressources humaines (Darh). L'établissement d'un chronogramme de paiement de la dette, la prise en compte des cas sociaux et la désignation d'un interlocuteur permanent de l'entreprise auprès des tâcherons, sont les autres résolutions, qui au dire de Jean-Louis Zézé ne sont pas appliquées. Il estime que les reboiseurs ont besoin de moyen financier pour scolariser leurs progénitures. Il a pris l'exemple du spécial ?'Sodefor info'' qui est paru dans le cadre des 50 ans de l'entreprise où il est mentionné à la page 18 que les reboiseurs ont reçu un prêt scolaire pour la rentrée 2016-2017. Les membres du Coreb-Ci en tout cas n'ont pas reçu de prêts scolaires , a-t-il révélé. Il a indiqué que les membres de la Coreb-Ci continuent de broyer du noir parce qu'ils n'ont pas de moyen financier pour faire face aux différents besoins de leurs familles.

Jean-Louis Zézé a rappelé que c'est parce que la direction générale de la Sodefor ne les a pas reçus, le 12 septembre 2017, qu'ils ont organisé la réunion pour l'attitude à tenir. Il estime que ce sont des miettes que les reboiseurs ont reçu dans le cadre du paiement de leurs factures, après le sit in du 2 août dernier.

GE