mardi 19 septembre 2017 par Pôle Afrique

Le premier magistrat de la commune de Guiglo s'est rendu ce lundi 18 septembre 2017 dans les différents quartiers de sa circonscription, touchés par les inondations la semaine dernière. Une catastrophe qui a causé d'énormes préjudices moraux et matériels aux populations.

De Boribana au quartier cocotier, en passant par camp manois et Émile Kei Boguinard, Baillet Ben Séverin, maire de Guiglo, est allé toucher du doigt le calvaire de certains de ses administrés.

J'ai voulu moi-même me rendre sur le terrain pour constater l'ampleur des dégâts a-t-il indiqué. C'est un maire qui, consterné de voir plus de 7000 âmes sans abri, a appelé à quitter ces lieux à risque. j'ai mal de voir que des gens aient investi l'argent de plusieurs années de travail dans des zones aussi marécageuses. C'est difficile pour eux de partir mais il le faut absolument. Je leur demande donc de quitter ces
zones à haut risque. Nous avons beaucoup de chance car l'eau est arrivée en plein jour et beaucoup ont eu le temps de sortir et évacuer familles et effets. Si c était la nuit nous aurions enregistré des pertes en vies humaines. Il faut quitter ces marécages pour des sites plus sécurisés a fortement recommandé le premier magistrat de la commune, qui s'engage à mettre à disposition des sinistrés des zones habitables.

Les victimes sont nombreuses et nous ne pourrons pas contenter tout le monde. Nous allons tout mettre en ?uvre pour redonner le sourire aux personnes les plus touchées. Je demande aux cadres, au gouvernement et aux bonnes volontés de nous venir en aide car la situation dans laquelle se trouve ma commune est inquiétante, étant donné que la saison des pluies est loin d'être finie , a t-il précisé.

Les victimes qui ont reçu la visite du maire, ont réitéré les mêmes doléances Nous demandons que le maire et les autorités compétentes nous viennent vraiment en aide. Son passage ce jour nous réconforte et nous osons croire que d'ici peu, ce cauchemar que nous vivons sera un lointain souvenir , a fait savoir un sinistré.

En attendant les aides, certaines populations continuent de braver les
eaux, face au danger.

Jean Olivier Dan, correspondance particulière

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