jeudi 21 septembre 2017 par CNNDHCI

Dans le cadre de son mandat de promotion et de protection, la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire déploie à compter de ce jour sur l'ensemble du territoire à travers ses 31 commissions régionales. Le top départ de cette tournée a été donnée ce jeudi 21 septembre 2017, par la présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré, à Duékoué dans le Guémon. Il s'agira pour la responsable de la CNDHCI, de porter de lancer des messages contre certaines pratiques occasionnant des cas violations des droits de l'homme particulièrement les cas de viol : Qui que nous soyons, toutes les fois qu'un cas de viol nous est rapporté, nous avons l'obligation de porter assistance à la victime. Cette assistance doit se manifester par un accompagnement vers les autorités sanitaires et judiciaires pour dénoncer le cas de viol. En aucun cas, un policier, un gendarme ou un magistrat ne peut refuser de recevoir une dénonciation ou une plainte pour viol. La circulaire interministérielle N° 016/MJ/MEMIS/MPRD du 04 août 2016 relative à la réception des plaintes consécutives aux violences basées sur le genre leur fait obligation de recevoir et de traiter ces plaintes. Il est formellement interdit de faire un arrangement en cas de viol. , a-t-elle martelé. En plus du viol, la patronne de la CNDHCI se prononcera également sur les phénomènes de mariages forcés, conflits fonciers, l'orpaillage clandestin, la non déclaration des naissances, etc. Apres l'étape du Guémon, cette tournée se poursuivra respectivement à Man, Touba, Odienné, Korhogo, Ferkessédougou, Katiola, pour prendre fin à Bouaké le 25 septembre prochain. A sa suite, d'autres délégations de la commission centrale vont parcourir les 22 régions restantes pour porter des messages similaires dans ces différentes localités du pays.

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