vendredi 22 septembre 2017 par Pôle Afrique

Chef d'état-major des armées de Côte d'Ivoire au moment de la crise postélectorale de 2010-2011, le général Philippe Mangou est annoncé ce lundi 25 septembre à la barre de la Cour Pénale Internationale (CPI). En qualité de témoin dans le procès de l'ancien dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Pour le compte de l'accusation.

Il est diversement apprécié en Côte d'Ivoire. Certains le présentent comme la carte clé du bureau de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. André Silver Konan, journaliste-écrivain ivoirien, est de cet avis. Incontestablement, le Général Mangou est un témoin clé, un acteur majeur de la crise postélectorale, disons un sachant vivant. De ce fait tout dépendra de sa disposition à parler vrai ou à user de la langue de bois , analyse-t-il pour Pôleafrique.info qui l'a joint. A en croire le confrère, la pertinence du passage à la barre de l'Ambassadeur Mangou, sera conditionnée par la sincérité de sa déclaration. S'il parle vrai, ce sera une vraie clé. S'il décide d'user de la langue de bois, on ne sera pas plus avancé qu'avec le témoignage du Général Kassaraté, un autre témoin clé qui a usé de la langue de bois , ajoute André Silver Konan. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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