samedi 23 septembre 2017 par Pôle Afrique

Je suis très contente d'avoir recouvert la santé. J'ai souffert atrocement mais aujourd'hui grâce aux appuis des personnes de bonnes volontés tout va bien. Je vais retrouver le chemin de l'école comme mes amis malgré une année de perdue , se rassure la petite Grâce, victime de viol.

Comme elle, une autre violée dans le village de Katouo commence, à se tenir sur pieds. Elle qui a subi les assauts d'un violeur à l'âge de 6 ans. Ma petite fille que vous voyez aujourd'hui vient de très loin. Elle a été violée en notre absence par un jeune garçon. Elle a souffert des séquelles de ce mal pendant plus de deux ans. Grâce à l'ONG Siloé et d'autres personnes, elle commence à marcher sans bois. Je rends gloire à Dieu pour ce miracle car je voyais ma petite fille assise pour toujours à même le sol. Mais, aujourd'hui elle marche un peu et elle peut aller à l'école , se réjouit la grand-mère de la survivante.

Le viol à Bin-houyé est en passe de devenir un lointain souvenir. Des dénonciations et la mise aux arrêts des fauteurs découragent les éventuels violeurs selon un agent de la brigade de Gendarmerie de Zouan-hounien. Le viol au moment où moi je prenais service ici était très récurrent. Depuis que le maire et certaines ONG ont commencé à dénoncer ces faits, les choses ont beaucoup évolué. Chaque fois que nous sommes saisis d'un cas, nous nous rendons immédiatement sur les lieux pour procéder à ce qui est de notre attribution , indique un gendarme sous le sceau de l'anonymat. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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