L'atmosphère était, on peut dire, électrique, le mardi 26 septembre 2017, à l'hémicycle, au Plateau.

Avant l'adoption du calendrier des travaux de la session ordinaire, qui part de la période du 27 septembre au 21decembre 2017, il y a eu de chaudes altercations entre des députés. Un élu de la nation ayant découvert qu'un de ses collègues a occupé son siège, s'est vertement pris à ce dernier. Il a fallu la médiation de Diawara Mamadou, président de la session, en l'absence du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, pour calmer les esprits.

Malheureusement, ce temps d'accalmie n'allait être que de courte durée. La députée de Tengrela, Traoré Mariam, issue du Rassemblement des républicains (Rdr) a eu également des échauffourées avec d'autres députés. Elle a reproché à ceux qu'ils tenaient des discours contre les actions du gouvernement. Elle a dit ne pas apprécier que ceux-ci aient porté également des attaques à peine voilées contre son parti, le Rdr. Après cette interpellation, s'en est suivi un autre moment d'échanges houleux. Une fois de plus, Diawara Mamadou, député d'Adjamé, a été obligé de rétablir l'ordre. Mais l'ambiance était plus que surchauffée. Il a tout simplement suspendu la séance pendant cinq minutes. Le temps que les esprits se calment.

À la reprise, les députés ont planché sur les récentes perturbations des cours au primaire et au secondaire, les marches de la Fédération estudiantine et scolaire (Fesci) avec leur cortège de violences faisant plusieurs blessés, la situation des enfants dans la rue . Les députés ont alors décidé de se saisir du dossier, afin que la lumière sur cette crise qui secoue l'école ivoirienne soit faite. ... suite de l'article sur Soir Info