Abidjan - La directrice centrale de l'Agence ivoirienne de presse (AIP), Oumou Barry Sana, première vice-présidente de la Fédération atlantique des agences de presse d'Afrique (FAAPA), a souligné jeudi, à l'ouverture des assises de la cinquième réunion du Conseil exécutif de la dite organisation à Abidjan Plateau, l'intérêt de la mise en place de leur institution pour la promotion et l'affirmation du label de qualité dans le traitement de l'information.

"Le rendez-vous d'Abidjan veut engager des réflexions sur les enjeux et défis que doit affronter l'Agence de presse de nos jours, si elle veut survivre et se renouveler pour d'avantage affirmer son label de qualité", a-t-elle affirmé en présence de plusieurs personnalités du monde des médias.

Soulignant les "profondes" mutations qui s'opèrent dans le domaine de l'information , de la communication et du multimédia, et qui interpellent les responsables des agences de presse, la vice-présidente de la FAAPA a également relevé la nécessité de mutualiser les efforts de leurs actions pour faire face aux nouveaux défis de la société qui a évolué avec l'apparition et l'omniprésence de nouveaux médias tels le réseaux sociaux .

Fort de ce constat, la FAAPA a trouvé opportun d'ouvrir les travaux de cette assise qui prendra fin vendredi, par une communication sur le thème "L'Agence de presse en Afrique face aux Réseaux sociaux : défis et appropriation", sous la présidence du ministre de la Communication, de l'Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné et le parrainage du président du conseil d'administration du Fonds d'entretien routier (FER), Coty Souleymane Diakité.

Créée le 14 octobre 2014 à Casablanca, au Maroc, par les directeurs généraux et responsables d'agences de presse réunis en assemblée générale, la FAAPA se veut une plateforme professionnelle dédiée à la promotion d'échanges d'expériences, d'informations et de produits multimédia et au partage d'idées et de réflexions sur l'avenir des agences de presse.

Elle ?uvre à définir le rôle que les agences doivent jouer au 21ème siècle dans leurs diversités et leurs spécificités en tenant compte des profondes mutations qui caractérisent le paysage médiatique dans le contexte de la mondialisation et à l'ère du multimédia, rappelle-t-on.

amak/fmo