jeudi 28 septembre 2017 par Pôle Afrique

Le 4ème jour de témoignage à la CPI de l'ex-chef d'Etat-major des armées ivoiriennes le général Philippe Mangou, a été entre autres marqué par la tuerie des femmes dans la commune d'Abobo courant mars 2011.

Interrogé par le bureau de la procureure de la CPI, le général Mangou a déclaré à la Cour que les militaires restés loyaux à Laurent Gbagbo, l'ex-dirigeant du pays n'étaient pas impliqués. J'ai été informé de cet événement d'abord par les forces impartiales et ensuite par le ministre de la Défense. Il m'a demandé si nos éléments avaient effectué des tirs sur des femmes. La première chose que j'ai faite, c'est d'informer Détho pour lui demander s'il a été informé de ce qu'une marche s'est passée à Abobo. Il a dit non. Et je lui ai demandé également est-ce qu'il a été informé de ce que nos hommes ont tiré sur des femmes. Il m'a dit non. Donc, je suis parti voir monsieur le ministre pour lui dire que suite à une enquête que nous avons menée, nos hommes n'ont pas effectué de tirs sur des femmes , répond le témoin.

La commune d'Abobo au nord d'Abidjan la capitale économique de Côte d'Ivoire, au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011, a vu une marche de femmes violemment réprimée début mars 2011. Selon des informations, sept femmes ont péri suite à des tirs d'armes de guerre. Le fait est jusque-là imputé aux Forces de défense et de sécurité restées loyales à Laurent Gbagbo l'ancien président ivoirien dont le procès conjoint avec Charles Blé Goudé, a lieu à la CPI.

Richard Yasseu

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