vendredi 29 septembre 2017 par Fraternité Matin

La Côte d'Ivoire, dans le traitement des réfugiés, depuis leur pays d'accueil jusque dans leurs familles, bénéficie de l'appui du Programme alimentaire mondial (Pam) et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr).

Les réfugiés ivoiriens de la crise post-électorale, de plus en plus rassurés par les autorités ivoiriennes, rentrent au pays. En masse. Hier encore, 28 d'entre eux, qui résidaient jusque-là, au Togo, sont revenus en Côte d'Ivoire. L'annonce a été faite par Emmanuel Fiegolo, Coordonnateur adjoint du Service d'Aide et d'Assistance aux réfugiés et apatrides (Saara).

Ainsi donc, sur les 5 000 réfugiés de 2011, il n'en compte plus que 2 157 dans ce pays. Faisant le point global de la situation, le Coordonnateur adjoint du Saara a laissé entendre que sur les 300 000 réfugiés que comptait la Côte d'Ivoire en 2011, il ne reste plus que 27 000 ; soit un taux de 9,27% (moins de 10%). Les contingents où existe un nombre relativement élevé sont le Liberia (12 000) et le Ghana (un peu plus de 10 000), pour ce qui concerne les pays voisins de la Côte d'Ivoire.

Pour la seule année 2017, Emmanuel Fiegolo a informé que 7 085 réfugiés ont rejoint leurs familles en Côte d'Ivoire dont 6 603 du Liberia. Une fois au pays, le rapatrié volontaire bénéficie d'un soutien financier de 75 000 Fcfa, s'il est adulte, de 42 000Fcfa supplémentaires de frais de transport et des vivres. Chaque enfant, même bébé, a, quant à lui, un appui financier de 50 000 FCfa. ... suite de l'article sur Fraternité Matin