vendredi 29 septembre 2017 par RFI

L'ex-chef d'état-major des armées Philippe Mangou a comparu encore jeudi 28 septembre devant la Cour pénale internationale à La Haye, en tant que témoin au procès de Laurent Gbagbo jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité lors des événements de la crise post-électorale 2010-2011. Celui qui est entre-temps devenu l'actuel ambassadeur de Côte d'Ivoire au Gabon a apporté des précisions sur les faits datés du mois de mars 2011 lorsque des femmes d'Abobo ont été tuées par balle et sous les obus de mortier.
Quel rôle a joué l'armée sous les ordres du général Mangou dans les tirs contre la manifestation du 3 mars 2011 à Abobo et le bombardement du marché Koné Siaka le 17 ?

Dans un costume gris, l'ex-général Philippe Mangou a répondu jeudi pour le troisième jour consécutif aux questions du procureur à La Haye. Celui-ci a orienté les débats sur les événements d'Abobo les 3 et 17 mars 2011 et sur l'existence supposée de miliciens ou de mercenaires dans les rangs de l'armée régulière. ... suite de l'article sur RFI