Coup de théâtre à la Cour pénale internationale (Cpi). Alors qu'il avait commencé en verve, les lundi 25 et mardi 26 septembre derniers, son témoignage à charge contre les ex-dirigeants ivoiriens, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé détenus à la Haye, l'ancien chef d'État major des ex-Forces de défense et de sécurité (ex-Fds) a totalement changé de ton, au dernier jour de son interrogatoire par le Bureau du procureur.
Ce jeudi 28 septembre 2017, Philippe Mangou, quelque peu braqué contre l'Accusation, a dédouané ferme ses hommes quant aux charges portant sur des femmes tuées lors d'une marche le 3 mars 2011 à Abobo et le bombardement du marché Siaka Koné, le 17 mars suivant avec d'autres morts enregistrés. L'ancien patron de l'Armée ivoirienne, actuel ambassadeur de Côte d'Ivoire au Gabon, qui se réclame le témoin à charge le plus important qui se doit de dire la vérité , a récusé toute implication de ses hommes dans ces deux faits.
Sur la mort dit-on de 7 femmes lors de la marche susmentionnée, il a indiqué que les ex-forces loyalistes à Laurent Gbagbo n'ont effectué aucun tir, selon le compte-rendu à lui fait par son subalterne, le Gal Détho Letho, commandant des forces terrestres qui lui faisait le point de la situation sur le terrain. Philippe Mangou a signalé que ses troupes ne sont pas sortis ce jour, car ils sont restés dans leur caserne. ... suite de l'article sur LInfodrome
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