mercredi 4 octobre 2017 par Jeune Afrique

Entendu par la Cour pénale internationale dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, le général Philippe Mangou, ancien chef d'état-major des armées du président Gbagbo, est soumis depuis ce lundi 2 octobre aux questions de la défense. Hier, il a livré sa part de vérité sur les journées chaotiques d'avril 2011.

Au premier jour du contre-interrogatoire mené par l'équipe de la défense de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, ce lundi 2 octobre 2017, à la Cour pénale internationale (CPI), le général Philippe Mangou, ex-chef d'état-major des armées de Gbagbo a livré de surprenantes déclarations concernant un possible financement par le camp Gbagbo des Commandos invisibles, combattants dans le camps adverse.

Il est également revenu sur ce qu'il savait de la mort de Désiré Tagro, ancien ministre de l'Intérieur et sécurocrate du régime Gbagbo, qui a été tué ou s'est suicidé le 11 avril dans les derniers instants de l'assaut du bunker de Laurent Gbagbo. Le général Mangou est également revenu sur le rôle d'intermédiaire qu'il a joué entre Laurent Gbagbo et Barack Obama et s'est longuement expliqué sur les raisons qui l'ont poussé à choisir de rompre la chaîne de commandement , plutôt que de démissionner de la tête de l'état-major. ... suite de l'article sur Jeune Afrique